Reymondin
Chancelade
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Reymondin
Chancelade
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Chancelade
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Jusqu'à la fin du XIXe siècle, peu de communes, en Périgord comme ailleurs, possédaient un lavoir. La deuxième moitié du siècle avait épuisé leurs ressources financières à la construction des chemins vicinaux pour toutes, à celle d'une nouvelle église, d'un presbytère, d'une école pour certaines d'entre elles. Aussi le lavage du linge posait-il un problème qui ne pouvait être résolu qu'avec beaucoup de difficultés et d'inconfort, en se rendant par exemple sur la rive d'un cours d'eau, sommairement aménagée ou pas
L'impérieuse nécessité de disposer d'une grande quantité d'eau courante fait que les lavoirs sont implantés soit aux abords immédiats d'une fontaine aux eaux abondantes, soit au fil de l'eau ou sur la berge d'un ruisseau, soit encore à l'ouverture d'une cavité rocheuse au fond de laquelle jaillit une source.
L'équipement minimum comprend un bassin, en général rectangulaire, dallé ou cimenté pour faciliter son nettoyage, entouré d'une margelle au niveau du sol sur laquelle les lavandières et les ménagères plaçaient leurs caisses (le mot « carrosses » ne vaut que dans la France du Nord) qui leur évitaient de poser directement les genoux à terre.
Une caisse de lavandière
Les lavoirs, bien ou mal entretenus, existent toujours, mais l'arrivée des machines à laver le linge, dans la seconde moitié du siècle dernier, les a rendus obsolètes. On connaît cependant, dans le Périgord, de très rares lavoirs où des ménagères nostalgiques du temps passé viennent laver ou rincer leur linge. Mais autour de ceux qui ne sont pas complètement abandonnés aux ronces, on a aménagé pour les promeneurs de rafraîchissantes aires de repos.
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